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Nasri...Always
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29 décembre 2008

16 conseils pour faire face à la crise économique (JDN)

crise__conomique_2009En un an, le CAC 40 a perdu 40% de sa valeur. Un an et des poussières, c'est le temps qui sépare l'époque actuelle du début de la crise des subprimes. Une crise financière qui a vu les établissements bancaires perdre des centaines de milliards de dollars et licencier à tour de bras. Une crise qui surtout frappe de plein fouet les économies nationales et qui décidemment n'épargnera pas la France et les Français.

Avec la crise, mieux vaut prendre ses précautions en cas de retour massif du chômage.

Une première solution est la souscription à une assurance chômage privée. Ces "assurances pertes d'emploi" permettent au souscripteur, contre cotisation et sous conditions, de conserver son niveau de rémunération grâce à un complément des Assedic et ce pendant un temps donné. De nombreuses mutuelles et  assureurs les proposent, telles que la Cameic, UCR ou encore UGIP. Attention cependant, ces assurances comportent des périodes de franchise. Elles ne servent à rien pour un licenciement très proche, il ne faut pas tarder à y souscrire pour un chômage qui interviendrait dans quelques mois.

Autre conseil : penser dès maintenant à une éventuelle future recherche d'emploi et réactiver, voire créer, son réseau professionnel. Obtenez des rendez-vous avec les personnes susceptibles d'être intéressées un jour par votre profil. Les réseaux sociaux professionnels sur Internet, tels que JDN Réseau, sont aussi une bonne solution.

Que ce soit pour jouer à la baisse comme à la hausse, il est plus que déconseillé d'investir en bourse lorsque le marché est très volatil,. Or, on considère cette volatilité comme très forte dès lors que l'indice Vix qui la mesure est supérieur à 30 points. Cet indice tourne actuellement aux alentours des 60 points. La barre des 30 points a, elle, été franchie à la mi-septembre. Conclusion des courses : fuyez pour l'instant le marché actions.

Pour les épargnants déjà investis en bourse, deux choix s'offrent: sortir immédiatement ou attendre. Longtemps. Cela dépend en fait des besoins. Si l'épargnant en question pense avoir dans les mois qui viennent besoin de l'épargne ainsi placée, mieux vaut la récupérer maintenant. Si l'épargnant a quelques années devant lui, autant laisser son argent placé.

C'est dans leur nature, les bourses finissent toujours par remonter. L'objectif est d'être certain de profiter en partie, ou du moins de ne pas passer à côté, de la future remontée des cours, que celle-ci intervienne dans un, deux ou trois ans. Une bonne solution peut être de placer son argent sur des entreprises au risque de faillite quasi nul, tels que France Télécom ou EDF.

Sauf en cas de crise majeure, les plans d'épargne long terme comme les assurances-vie, les plans d'épargne entreprise ou les retraites complémentaires par capitalisation ne disparaîtront pas du jour au lendemain.

En revanche, il n'est pas impossible d'y laisser une partie de son capital, même si ces produits sont présentés comme sûrs. La raison ? Pour proposer des rendements intéressants, ils sont parfois "survitaminés" avec des produits financiers particulièrement chahutés aujourd'hui. Il est donc impératif de savoir où est investi son capital, en étudiant au plus près la composition des fonds, quitte à effectuer des arbitrages vers des fonds moins rémunérateurs mais plus sûrs.

A éviter notamment, les fonds comprenant des produits financiers dérivés, de l'immobilier bien sûr et des obligations de  hedge funds. Ces derniers ont de plus en plus de mal à financer leurs opérations car en manque de crédits et leurs fonds sont investis dans nombre de sociétés, elles-mêmes directement impactées par la crise et qui peuvent s'avérer fragiles.

Les crises amènent les licenciements qui entraînent le chômage qui provoque les périodes de disette. Avec un revenu amputé de 20 à 40%, difficile souvent de faire face aux dépenses imprévues qui ne manquent pas de surgir. Les indemnités perçues lors du départ ne suffisent pas toujours

Pour se prémunir, mieux vaut donc faire des économies dès maintenant et placer intelligemment l'argent ainsi épargné : l'idée est de préférer un taux de rendement faible mais sûr à un placement risqué.

Pour ce faire, plusieurs solutions : d'abord les comptes à terme et les livrets, qui profitent de la remontée des taux d'intérêt. Ensuite, les obligations, notamment les obligations d'Etat, au taux de rendement estimé à 4%. Attention à toujours investir dans des produits indexés sur l'inflation, vu le niveau désormais élevée de celle-ci dans le monde. Enfin les obligations de certaines grandes entreprises comme France Télécom par exemple sont considérées sûres.

L'année 2009 promet d'être difficile. Pour s'y préparer, plusieurs actions peuvent être entreprises ou programmées. D'abord, réfléchir à deux fois aux investissements envisagés ou en cours. Ceux-là assurent-ils une profitabilité immédiate ? Il est peut être judicieux de faire machine arrière ou de les remettre à plus tard.

Dans la même logique, prendre toute mesure qui permet de réduire les risques. Vos clients sont-ils fiables ? Les impayés des entreprises comme des particuliers sont aujourd'hui en hausse, et une nouvelle commande n'a de la valeur que si elle est effectivement rétribuée. Une idée : proposez des ristournes aux clients qui s'engagent sur une longue période.

Autre piste d'économie par anticipation, se passer des augmentations de fin d'année. Les temps difficiles peuvent aider à faire passer la pilule auprès des salariés. Dans la même veine, les recrutements peuvent peut être attendre.

Enfin, si cela est possible, la réduction de sa dette doit être une priorité. Une baisse d'activité en 2009 ne doit pas mettre en difficulté l'entreprise parce qu'incapable de rembourser ses emprunts.

Les périodes de crise impliquent souvent une baisse de rémunération et par conséquent des difficultés à faire face à ses remboursements.

C'est donc dès maintenant qu'il faut penser à maîtriser son endettement. C'est avec un emploi et des revenus assurés, qu'il faut penser à voir son banquier pour renégocier ses crédits ou se les faire racheter pour les étaler dans le temps. Objectif : diminuer le montant des mensualités.

Autre impératif : se débarrasser si possible de ses crédits revolving, dont les taux d'intérêt sont prohibitifs, et notamment se méfier des crédits souscrits à taux variables non capés (sans limite d'augmentation) qui peuvent fortement nuire au portefeuille. Ces derniers sont à proscrire de tout nouveau crédit.

La recommandation du géant du capital risque Sequoia Capital aux entreprises qu'il conseille ? "Faites en sorte de posséder l'équivalent un an de trésorerie dans vos caisses". Plus facile à dire qu'à faire bien sûr, mais pour au moins s'approcher de l'objectif, quelques mesures peuvent être prises dès maintenant.

D'abord réduire les coûts. Chefs d'entreprise, épluchez vos bilans, passez-vous du superflu. Examinez également à la loupe vos activités en cours et décidez d'abandonner celles qui ne fonctionnent pas ou pas encore. Il n'est plus l'heure de donner du temps au temps. Autre possibilité, également difficile, retarder ses échéances de paiement.

Enfin, un bon moyen de réduire ses coûts sans passer par des moyens extrêmes est de ne pas remplacer les départs non stratégiques. En ces temps difficiles, il doit être possible de réclamer un effort supplémentaire à ses équipes pendant une période donnée.

Pour reprendre le slogan, votre entreprise a-t-elle les reins solides ? La question doit d'autant plus se poser en temps de crise, pour mieux se préparer à un éventuel plan social et donc à l'entrée dans le chômage. Peut-être le mieux est-il même d'envisager de changer d'emploi.

Pour vérifier la santé de son entreprise, plusieurs moyens. D'abord, l'examen des bilans : le chiffre d'affaires est-il en croissance ou au contraire stagne ou diminue, la rentabilité est-elle bonne, a-t-elle permis d'accumuler de la trésorerie ? Le site Internet Societe.com permet de consulter gratuitement une partie des bilans.

Autre solution pour en savoir plus sur votre entreprise, tout simplement en discuter avec certaines personnes bien placées. But de la manœuvre : découvrir les perspectives de l'exercice en cours. Où en est la trésorerie, le carnet de commandes est-il supérieur ou inférieur aux objectifs, des recrutements sont-ils en cours ou au contraire sont-ils bloqués ?

En temps de crise, si tous les secteurs d'activité finissent par souffrir, certains sont plus sensibles que d'autres et donc touchés plus tôt. Investisseurs comme créateurs d'entreprises ont donc intérêt à les fuir comme la peste.

Parmi les activités plus facilement touchées, celles dites de confort, c'est-à-dire pas indispensables à la vie quotidienne. La chaîne de cafés Starbucks en sait quelque chose, elle qui vient de décider la fermeture de près de 600 de ses cafés et le licenciement d'une grande partie des 12 000 salariés concernés.

Au contraire, certaines activités se révèlent plus résistantes aux crises, voire en profitent. Il en va ainsi des marques de discount alimentaire ou des entreprises de sécurité. Les entreprises produisant ou commercialisant des biens de première nécessité sont également relativement épargnées.

Stock options et actions gratuites sont toujours les bienvenues en période de croissance de l'entreprise. Mais quand la crise menace, c'est tout le contraire.

Non seulement la valeur des parts du salarié risque de s'effondrer, voir d'être réduite à zéro en cas de faillite, mais de surcroit, celui-ci pourrait être doublement pénalisé : en cas de licenciement, la perte de capital s'ajouterait à la perte de rémunération.

Conséquence, en cas d'opportunité, mieux vaut réclamer une prime ou mieux encore une augmentation de salaire. Celle-ci aurait, cette fois, un double avantage : d'une part une hausse de la rémunération et, le cas échéant, une hausse de l'allocation chômage.

Dans l'actuelle crise économique, les réseaux bancaires sont en première ligne et les déficits des établissements financiers se comptent en milliards, y compris chez les établissements français. Et rien n'exclut des difficultés futures.

Or, en cas de faillite d'un établissement bancaire, l'argent déposé par les clients n'est pas forcément entièrement garanti. Il l'est en fait à hauteur de 70 000 euros par déposant et sur l'ensemble de ses dépôts dans l'établissement. D'où, pour les plus fortunés, l'intérêt de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, en diversifiant les établissements bancaires dans lesquels déposer son argent.

Attention cependant. aux banques étrangères dont le siège social est situé dans l'Espace Economique Européen, comme ING ou Barclays, par exemple. La succursale française est soumise au mécanisme de garantie du pays d'origine.  Cela peut être un bien ou un mal, c'est selon.

Dans le cas d'ING Direct par exemple, le montant maximum des garanties par client est de 100 000 euros pour les livrets et la partie espèces du compte titres.

La plupart des économistes s'accordaient sur ce point : le marché de l'art subit forcément le contrecoup des crises financières et économiques, généralement avec un décalage de 1 à 3 mois. Seuls quelques spécialistes, rassurés par l'explosion du nombre de nouveaux milliardaires, n'étaient pas d'accord. Les faits semblent leur donner tord. Entre le 3 et le 6 novembre, les prestigieuses salles de vente Sotheby's et Christie's espéraient vendre pour 800 millions  de dollars de tableaux. Ce ne fut que 500 millions, avec en moyenne 40% d'invendus. Bref, le marché de l'art commence à battre de l'aile et pourrait définitivement perdre son statut de valeur refuge.

Il faut dire qu'en dix ans, les prix avaient augmenté de 152%, selon l'Artprice Global Index. Et 2007, malgré la crise des subprimes, fut la septième année de croissance du marché de l'art. L'indice de confiance dans le marché de l'art, lui, est passé subitement dans le rouge en début d'année, avant de remonter, preuve de la fébrilité du marché. Depuis début juin, cet indice est en chute libre.

Depuis des années, les entreprises françaises profitent des marchés du travail asiatiques pour fabriquer à moindre coût et améliorer leurs marges. Pourtant, il est désormais sans doute temps d'y réfléchir à deux fois avant de fonder son modèle d'entreprise sur ce principe. 

L'inflation est désormais galopante en Asie : supérieure à 8% en février et avril 2008, retombée depuis à 7,7% sur un an en Chine. En Inde, la flambée des prix (11,5% d'inflation en juin sur 12 mois) a provoqué une série de manifestations en juin. Au fur et à mesure, pour les entrepreneurs, les différentiels de prix entre Asie et pays occidentaux vont donc s'amenuiser.

De plus, ces hausses des tarifs exacerbent les revendications sociales sur le continent asiatique. Ainsi, le 1er mai, des milliers de manifestants ont défilé à Bangkok, Jakarta, Manille, Séoul ou Tokyo pour réclamer des hausses de salaires. Là encore, même si la marge est plus qu'importante, les salaires tendront peu à peu à se rapprocher des normes européennes, et en particulier des pays de l'Est.

On l'a vu, certaines banques ont frôlé la faillite et ce risque n'est aujourd'hui pas à exclure dans le futur. La banque anglaise Northern Rock est probablement celle qui a été le plus proche de fermer définitivement ses portes. Ce n'est que la nationalisation de la banque par le gouvernement britannique qui lui a finalement permis de survivre. Mais avant ce sauvetage, les files de clients apeurés à l'idée de voir disparaître leur argent se sont démesurément allongées le long des trottoirs anglais.

Une situation plus qu'inconfortable qui peut aisément être évitée. Notre conseil : retirer dès maintenant une somme d'argent (2 à 3 jours) et la conserver soit chez soi, soit dans un coffre en banque. Bref, le bon vieux retour de l'argent sous le matelas...

Cela permettra en cas de panique pendant deux ou trois jours de faire face aux dépenses sans faire la queue devant agences et distributeurs.

Une fois de plus, avec la crise peut venir le chômage et donc des revenus en baisse. C'est donc en amont qu'il vaut mieux commencer à maîtriser son budget. D'abord pour réaliser le plus tôt possible quelques économies, ensuite tout simplement pour y être habitué. Voici quelques principes de base, toujours utiles à se remémorer.

D'abord connaître son budget : quelles sont ses ressources (salaires, revenus de propriétés, épargne), quelles sont ses dépenses (logement, énergie, alimentation, impôts, services et autres) ? Ensuite, évaluer son revenu disponible en soustrayant des ressources les dépenses structurelles et donc incompressibles. C'est sur le résultat de cette différence que des économies sont possibles.

Il suffit de couper dans les dépenses qui semblent accessoires mais récurrentes (sorties et loisirs mais aussi aide ménagère par exemple).

Enfin, petite astuce pour limiter les achats inutiles, adopter strictement ce principe : ne jamais acheter un bien ou un service auquel vous n'avez pas pensé vous-même. Concrètement, cela consiste à refuser systématiquement toute proposition de démarcheurs ou de vendeurs.

Certes les cours du pétrole sont retombés largement au-dessous des 100 dollars. Le prix du fioul domestique n'en est pas moins désormais conséquent et les tarifs du gaz, dont les prix de gros sont alignés sur les cours du pétrole, sont eux aussi élevés. Les particuliers ont tout intérêt à faire le deuil d'une énergie bon marché et il est temps, pour réaliser des économies sur le long terme, de réfléchir à des solutions alternatives.

Celles-ci sont à chercher du côté des énergies renouvelables (solaire, éolien, aérothermie, géothermie), qui permettent de répondre à une partie des besoins en chauffage et même en climatisation, ainsi que du côté de certains isolants. En effet, ces derniers, tout comme le matériel nécessaire aux énergies propres, permettent non seulement de réaliser des économies sur la facture énergétique mais bénéficient également d'un confortable crédit d'impôt de 50%. Un avantage fiscal qui avec la démocratisation de ces équipements finira bien un jour par disparaître.

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Commentaires
I
Les effets de la crise pèse en effet très lourd dans les esprits. La crainte du chomage à l'avenir ne permet pas au système économique de retrouver une certaine vigueur.<br /> Restaurer la confiance sera impératif afin de retrouver ce dynamisme.
Nasri...Always
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