Basket: Finale de la Coupe de Tunisie — JSK-SN
Tous les ingrédients sont réunis pour l’apothéose
La
finale de la coupe, clôture une saison qui n’a offerte que quelques
moments de spectacle. L’ESS a été sacrée champion de Tunisie, mais qui
de la JSK ou du SN brandira la coupe.
La finale est le match le plus somptueux, le plus vivant et le plus attendu.
A
Kairouan, comme à Nabeul, on nourrit beaucoup d’espoirs. En cas de
victoire, ce trophée fera oublier toutes les erreurs et tous les
malheurs. Mieux, la saison sera sauvée. Le SN, qui n’a pas encore
digéré son flop en championnat, sait très bien que le fait d’ajouter un
trophée à son palmarès, déjà riche, permettra de perpétuer la tradition
avec au moins un titre par saison depuis 2006 (c’est l’équipe la plus
régulière et la plus titrée dans les six dernières années!). Le SN se
consolera bien et se remettra d’une période difficile qui a vu le
départ d’Alain Gay, et l’avènement de Habib Bayoudhi comme entraîneur
ayant pour mission de redonner le goût du jeu à ses joueurs. C’est un
premier titre en jeu pour l’ex-nouveau Walid Gharbi, l’entraîneur de la
JSK. Là aussi, on a changé d’entraîneur pour remettre les pendules à
l’heure… après une saison complètement ratée. Ce technicien a su
optimiser les ressources de son groupe, comme en témoigne la
qualification face à l’ESS. JSK et SN sont deux équipes fragilisées à
un certain moment, mais qui sont capables de sortir du tunnel.
Pointeurs…
Point commun entre les deux équipes, elles ont bien géré leurs
demi-finales sur les plans athlétique et tactique, chose qui augure
d’un duel de stratégies et de contre stratégies, mais surtout avec un
rythme intenable, et des sueurs, jusqu’au dernier panier. En finale, il
est impératif de bien rentrer dans le match. L’expérience des finales
avantage le camp nabeulien. Mais sur un match, tout peut arriver et ce
n’est pas le nombre de finales disputées qui pourrait en décider
autrement. Nous ne parlerons pas de la qualité individuelle dans les
deux équipes, à savoir Hdidane, Mebarek, Mâalaoui, Kenioua, Moïne,
Trabelsi, Omar… au SN, Laghnej, Maoua, Dhouibi, Kechrid, Jaouadi,
Batles Selimène, Bouden… au SN, mais nous parlerons d’un atout
considérable chez les deux acteurs : les tirs à trois points. Ça fait
partie de leur jeu extérieur certainement plus performant que leur jeu
intérieur. Les différentes combinaisons, les écrans et même les
intérieurs servent de moyens pour libérer des positions pour les
tireurs. Ce soir, on en verra beaucoup. L’adresse? C’est l’inconnue à
déterminer.
Deuxième atout pour la JSK et le SN, c’est la vitesse
des contres et la qualité des finisseurs (Kenioua, H’didane et Ben
Abdallah pour le SN, Laghnej, Selimène, Kechrid et Maoua pour la JSK).
Les interceptions défensives seront importantes pour déclencher des
contres qui peuvent se révéler précieux vers la fin.
Habib Bayoudhi
et Walid El Gharbi, vont mettre en garde leurs joueurs contre le nombre
de fautes individuelles. On a bien vu que le SN a souffert en
demi-finale après la sortie de ses meilleurs éléments, tout comme la
JSK. La coupe, aussi capricieuse qu’elle soit, elle reste à Nabeul
pour la 11ème fois et ne passe pas à Kairoun qui vient de perdre le match 62 contre 72 !!