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Nasri...Always
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6 octobre 2009

من وحي أكتوبر 2009

La culpabilité est toxique, car elle nous empêche d’être vraiment présent à l’autre… vaut mieux passer des mini contrats pour alléger la culpabilité afin de remplacer la souffrance par une action, ou compenser sans tomber dans le sacrifice. Afin de faire barrage à la lassitude, au burn out, je m’engage dans la durée pour accompagner les autres. Personnellement, je déteste le fait que la proximologie est absente en tunisie. Elle existe ailleurs depuis 2001. Je rêve un jour fonder cette discipline ici avec des psy et des sophrologues. Le principe est simple ; quand on ne peut rien, on peut construire des actes d’amour. Il m’est difficile d’être équilibré entre la fuite et le sacrifice quand une personne aimée souffre ! J’hésite entre le trop et le pas assez et je me trouve dans l’ambivalence. Je ne donnerai pas la langue à l’inconscient car c’est dans mon silence que j’ai trouvé l’amour de mes proches et ainsi je pourrai repenser beaucoup de choses à la freudienne. Avant, plus je voulais gagner, plus je perdais, plus le doute me frappait. On dirait que je suis un homme sous l’eau, chahuté par des courants contraires. Mon père me disait « tu vas te noyer car tu veux à tout prix retrouver l’air libre et tu te débats comme un diable pour y parvenir au plus vite ». Je ne pouvais pas accepter à ce qui m’arrive. En 2004, quand on m’a viré de la banque de Monaco et je me trouvais dans la rue car j’ai insulté un collègue tunisien qui m’emmerdait, j’ai compris que je dois céder et cesser de VOULOIR. Dans la vie, il faut vouloir moins mais vouloir mieux ! C’est pourquoi je me suis donné au plaisir de « lâcher prise » ; mes gestes deviennent plus fluides, ma vie devient plus ample, j’achète un chien, je prend soin de mon poisson, j’attends le lever de soleil chaque matin, je fais mon café, j’ignore mon arthrose, je lis de plus en plus, je m’intéresse au football, je dépense, je me laisse aller et mon existence devient signifiante pour la première fois. Mais, bizarrement, aujourd’hui, je freine des quatre fers dès que quelque chose se présente à moi…et j’ai plusieurs séquelles aussi. Pourtant, je ne suis pas stupide et je ne veux pas tourner en rond, j’exprime toujours mes angoisses sous une forme qui comporte des solutions. L’important n’est pas ce que mon père me dit, mais ce qu’il réussit à me montrer. Moi, je suis en quête de sens et de connaissance de soi, c’est pourquoi je me retire de temps à autre pour développer mon esprit loin de l’agitation du quotidien (c’est le principe de la retraite). Mais dès que mon cœur se décristallise, je me retourne à la ville. L’homme est prisonnier de ses illusions, donc il ne peut pas voir sa vérité lui-même seul, il doit rencontrer des gens. Je me considère plus efficace que Swâmi Prajnânpad (1891-1974), car au moins moi je partage mes idées et j’écris en ligne alors que lui n’a jamais écrit ni donné de conférences. Heureusement, il avait des disciples ! J’aime beaucoup sa phrase « ne croyez rien, mettez les choses au défi, jusqu’à ce que vous soyez convaincu ». Une petite phrase mais suffisante pour m’éloigner de la scientologie ! Swâmi Prajnânpad que je considère l’un de mes maîtres, m’a appris par sa pensée comment l’égocentrisme tue les sociétés actuelles. J’essaye toujours de vivre avec des sentiments tout en gardant mon cadre de vie sans émotions... Faut rien nier dans l’existence, car tout ce qui est nié, prend sa revanche ! La question n’est pas de s’interdire les frustrations, mais juste essayer d’harmoniser son parcours, sans heurts ni MENSONGES A SOI-MEME. Vous savez c’est quoi le top ? C’est de ne plus avoir de problèmes, juste des situations ! Et ce ci n’y aura lieu que lorsque l’anxiété, l’inquiétude et la peur disparaissent de mon existence ! Sigmund Freud (1856-1939), mon 2ème maître après MOHAMMAD, grâce à lui j’ai compris que l’inconscient est intemporel, donc il sert à tout justifier aujourd’hui !! Les sentiments de solitude et d’exclusion sont les racines du pessimisme et il me semble essentiel de regarder le présent tout en mesurant le chemin parcouru, surtout avec les crises et la mondialisation et les relations interpersonnelles sur le web et via les satellites. Hillel (70 av. JC, -10 apr. JC) disait « faire une chose pour soi, c’est un temps de respiration dans le tourbillon de la vie… agir, goûter un sourire échangé, un clin d’œil complice, une note de musique, toute de suite ! Et rire de ces grands éclats régénérateurs, de cette joie de vivre ! ». La vie c’est l’espérance, plus la nuit noire avance, plus je suis sûr que le soleil va se lever bientôt, à condition de réfléchir et de réagir. Tout de même, je ne nie pas le tragique de l’existence, car ce qui est nié finit par resurgir, comme je l’ai dit auparavant. Ce qui importe, c’est de pouvoir adresser son désespoir. Sinon on tourne à la désespérance et on agit avec agressivité.

ADRESSÉ à DIEU, NOTRE DÉSESPOIR PORTE ALORS EN GERME L’ESPÉRANCE !

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